« Famille de Cremoux » : différence entre les versions

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La '''famille de Cremoux''' (''olim'' Cremoux) est une famille de la [[Liste des familles subsistantes de la noblesse française (A à K)|noblesse française subsistante]], originaire du [[Périgord]].
La '''famille de Cremoux''' (''olim'' Cremoux) est une famille de la [[Liste des familles subsistantes de la noblesse française (A à K)|noblesse française subsistante]], originaire du [[Périgord]].


Elle compte parmi ses membres des officiers, des [[Ordre royal et militaire de Saint-Louis|chevaliers de Saint-Louis]], un avocat en Parlement, un maire de Périgueux au {{s-|XVII|e}}, etc.
Elle compte parmi ses membres des officiers, des [[Ordre royal et militaire de Saint-Louis|chevaliers de Saint-Louis]], un avocat en Parlement et un maire de Périgueux au {{s-|XVII|e}}.


== Histoire ==
== Histoire ==
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Fernand de Saint-Simon dans le ''Dictionnaire de la noblesse français'' indique la famille de Cremoux [[Agrégation à la noblesse|agrégée à la noblesse]] et maintenue noble le {{date|10 juillet 1704}}<ref>{{Ouvrage | langue=fr | auteur1=E. de Séréville, F. de Saint-Simon | titre=Dictionnaire de la noblesse française | éditeur= | lieu=Paris | année=1975 | passage=337 | isbn=}}.</ref>. En page 4 de cette ordonnance de maintenue, on lit « ''Nous, intendant susdit, avons déchargé ledit Joseph de Cremoux desdites assignation et sommation des 12 juin 1698 et 23 juin dernier, et, en conséquence, l'avons maintenu et gardé, maintenons et gardons ses enfants et postérité, nés et à naître en légitime mariage, dans la qualité de noblesse et d'écuyer, ordonnons qu'il jouira des privilèges et exemptions attribués aux gentilhommes, tant qu'il vivra noblement et ne fera actes dérogeants à noblesse, et qu'il sera inscrit dans le catalogue des nobles de cette généralité, conformément à la déclaration du roi du 4 septembre 1696. Fait à Bordeaux, le 10 juillet 1704.'' »
Fernand de Saint-Simon dans le ''Dictionnaire de la noblesse français'' indique la famille de Cremoux [[Agrégation à la noblesse|agrégée à la noblesse]] et maintenue noble le {{date|10 juillet 1704}}<ref>{{Ouvrage | langue=fr | auteur1=E. de Séréville, F. de Saint-Simon | titre=Dictionnaire de la noblesse française | éditeur= | lieu=Paris | année=1975 | passage=337 | isbn=}}.</ref>. En page 4 de cette ordonnance de maintenue, on lit « ''Nous, intendant susdit, avons déchargé ledit Joseph de Cremoux desdites assignation et sommation des 12 juin 1698 et 23 juin dernier, et, en conséquence, l'avons maintenu et gardé, maintenons et gardons ses enfants et postérité, nés et à naître en légitime mariage, dans la qualité de noblesse et d'écuyer, ordonnons qu'il jouira des privilèges et exemptions attribués aux gentilhommes, tant qu'il vivra noblement et ne fera actes dérogeants à noblesse, et qu'il sera inscrit dans le catalogue des nobles de cette généralité, conformément à la déclaration du roi du 4 septembre 1696. Fait à Bordeaux, le 10 juillet 1704.'' »
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Maintenue1.jpg|Ordonnance de maintenue de noblesse du 10 juillet 1704 rendue pour Joseph de Cremoux (page 1)
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Gontran du Mas des Bourboux dans son ouvrage ''Le Périgord des "nobles" bourgeois du XVIIIe siècle'' écrit au sujet de la famille de Cremoux : « Le principe de noblesse de cette famille, maintenue lors de la seconde recherche le {{date-|10 juillet 1704}}, est inconnu »<ref>{{Ouvrage | langue=fr | auteur1=Gontran Du Mas Des Bourboux | titre=Le Périgord des "nobles" bourgeois du XVIIIe siècle | éditeur=Pilote 24 éditions, 2003 | année=2003 | passage=221 | isbn= | lire en ligne=https://books.google.fr/books?id=seZnAAAAMAAJ&dq=%22Le+principe+de+noblesse+de+cette+famille%2C+maintenue+lors+de+la+seconde+recherche+le+10+juillet+1704%2C+est+inconnu%22}}.</ref>.
Gontran du Mas des Bourboux dans son ouvrage ''Le Périgord des "nobles" bourgeois du XVIIIe siècle'' écrit au sujet de la famille de Cremoux : « Le principe de noblesse de cette famille, maintenue lors de la seconde recherche le {{date-|10 juillet 1704}}, est inconnu »<ref>{{Ouvrage | langue=fr | auteur1=Gontran Du Mas Des Bourboux | titre=Le Périgord des "nobles" bourgeois du XVIIIe siècle | éditeur=Pilote 24 éditions, 2003 | année=2003 | passage=221 | isbn= | lire en ligne=https://books.google.fr/books?id=seZnAAAAMAAJ&dq=%22Le+principe+de+noblesse+de+cette+famille%2C+maintenue+lors+de+la+seconde+recherche+le+10+juillet+1704%2C+est+inconnu%22}}.</ref>.
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* Noble homme Guillaume de Cremoux vivant vers 1500 (information de Borel d'Hauterive issue des jugements de maintenues en la noblesse).
* Guillaume Cremoux vivant vers 1500 (information de Borel d'Hauterive issue des jugements de maintenues en la noblesse).
** Jean Cremoux, marié à Antoinette Daultreny, fille d'un conseiller au sénéchal de [[Sarlat-la-Canéda|Sarlat]], d'où trois fils.
** Jean Cremoux, marié à Antoinette Daultreny, fille d'un conseiller au sénéchal de [[Sarlat-la-Canéda|Sarlat]], d'où trois fils.
*** Honorable homme Guillaume Cremoux, bourgeois de Sarlat, marié en 1607 à Catherine de Tailhefer, sans descendance.
*** Guillaume Cremoux, bourgeois de Sarlat, marié en 1607 à Catherine de Tailhefer, sans descendance.
*** Guillaume Cremoux, dit ''le jeune'', greffier civil et criminel au sénéchal de Sarlat, dont la descendance, demeurée non noble, s'éteignit en la personne de son petit-fils, Charles, [[Avocat en France|avocat]] au [[Parlement (Royaume de France)|parlement]], mort prématurément en 1672<ref name="Chaix"/>.
*** Guillaume Cremoux, dit ''le jeune'', greffier civil et criminel au sénéchal de Sarlat, dont la descendance, demeurée roturière, s'éteignit en la personne de son petit-fils, Charles, [[Avocat en France|avocat]] au [[Parlement (Royaume de France)|parlement]], mort prématurément en 1672<ref name="Chaix"/>.
*** Monsieur maître Pierre Cremoux (écuyer selon Borel d'Hauterive), [[Receveur (impôt)|receveur]] des [[Taille (impôt)|tailles]] en l'élection de Périgord dès 1584, il avait épousé en 1585 Claire Petit, héritière du domaine de Borie-Boudy ou Borie-Petit situé près de Périgueux<ref name="Chaix"/>.
*** Pierre Cremoux, [[Receveur (impôt)|receveur]] des [[Taille (impôt)|tailles]] en l'élection de Périgord dès 1584, il avait épousé en 1585 Claire Petit, héritière du domaine de Borie-Boudy ou Borie-Petit situé près de Périgueux<ref name="Chaix"/>.
**** François Cremoux (ou de Cremoux), qualifié écuyer, sieur (ou seigneur) de Borie-Petit, commissaire pour la montre du vice-sénéchal en 1653<ref name="GMB">Gontran du Mas des Bourboux, ''Le Périgord des "nobles" bourgeois du {{s-|XVIII|e}}'', 2003, page 221.</ref>, il avait été marié en 1634 à Isabeau Martin, nièce de [[Jean Martin (évêque)|Jean Martin, évêque de Périgueux]].
**** François Cremoux, sieur de Borie-Petit, commissaire pour la montre du vice-sénéchal en 1653<ref name="GMB">Gontran du Mas des Bourboux, ''Le Périgord des "nobles" bourgeois du {{s-|XVIII|e}}'', 2003, page 221.</ref>, il avait été marié en 1634 à Isabeau Martin, nièce de [[Jean Martin (évêque)|Jean Martin, évêque de Périgueux]].
***** Joseph Cremoux (ou de Cremoux) († 1710) qualifié écuyer, sieur<ref>{{Ouvrage | langue=fr | titre=Inventaire sommaire des archives communales de Périgueux antérieures à 1790 | éditeur=Impr. R. Delage et D. Joucla | année=1894 | passage=37 | lire en ligne=https://books.google.fr/books?id=bLhCAQAAMAAJ&pg=PA37&dq=%22Joseph+Cr%C3%A9moux%2C+sieur+de+Borie-Petit%22}}.</ref> (ou seigneur) de Borie-Petit, commissaire pour la montre du vice-sénéchal<ref name="GMB"/>, commissaire à la maréchaussée (information de G. Chaix d'Est-Ange), officier au régiment de Touraine infanterie en 1679, [[Maire (France)|maire]] de [[Périgueux]] de 1684 à 1685. Marié en 1666 à Marie Roche, fille d'un avocat de Périgueux , ils eurent plusieurs fils qui furent des officiers très distingués et dont l'aîné, Joseph, fut tué en 1697 au siège de [[Barcelone]]<ref name="Chaix"/>.
***** Joseph Cremoux (ou de Cremoux) († 1710), sieur<ref>{{Ouvrage | langue=fr | titre=Inventaire sommaire des archives communales de Périgueux antérieures à 1790 | éditeur=Impr. R. Delage et D. Joucla | année=1894 | passage=37 | lire en ligne=https://books.google.fr/books?id=bLhCAQAAMAAJ&pg=PA37&dq=%22Joseph+Cr%C3%A9moux%2C+sieur+de+Borie-Petit%22}}.</ref> de Borie-Petit, commissaire pour la montre du vice-sénéchal<ref name="GMB"/>, commissaire à la maréchaussée (information de G. Chaix d'Est-Ange), officier au régiment de Touraine infanterie en 1679, [[Maire (France)|maire]] de [[Périgueux]] de 1684 à 1685. Marié en 1666 à Marie Roche, fille d'un avocat de Périgueux , ils eurent plusieurs fils qui furent des officiers très distingués et dont l'aîné, Joseph, fut tué en 1697 au siège de [[Barcelone]]<ref name="Chaix"/>.
****** Jean-Valentin de Cremoux (1677-1755) seigneur de Borie-Petit, capitaine au régiment de Béarn marié en 1707, avec Isabeau Tortel de Chassenat.
****** Jean-Valentin de Cremoux (1677-1755) seigneur de Borie-Petit, capitaine au régiment de Béarn marié en 1707, avec Isabeau Tortel de Chassenat.
******* Jean-Baptiste de Cremoux, seigneur de Borie-Petit né en 1709, connu le premier sous le titre de « vicomte de Bouloy »<ref name="Chaix"/> épouse en 1756 Marie-Jeanne de La Broue de Vareilles.
******* Jean-Baptiste de Cremoux, seigneur de Borie-Petit né en 1709, épouse en 1756 Marie-Jeanne de La Broue de Vareilles.
******** Augustin de Cremoux, seigneur de Borie-Petit dit le « vicomte de Bouloy», officier au régiment de Touraine. D'après Borel d'Hauterive, il aurait été admis parmi les pages du roi [[Louis XVI]] mais n'aurait pu se rendre à son poste pour des raisons de santé<ref name="Chaix"/>. Il prit part en 1789 aux assemblées de la noblesse tenues à [[Périgueux]]<ref>{{Ouvrage | langue=fr | auteur1=Louis de La Roque et Edouard de Barthélémy | titre=Catalogue des Gentilshommes de Périgord | éditeur= | année=1864 | passage=7 | lire en ligne=https://books.google.fr/books?id=iMUEAAAAIAAJ&pg=PA7&dq=cremoux}}.</ref>. Marié en 1786 à Marguerite de La Faye de La Martinie, dont trois fils.
******** Augustin de Cremoux, sieur de Borie-Petit, officier au régiment de Touraine. D'après Borel d'Hauterive, il aurait été admis parmi les pages du roi [[Louis XVI]] mais n'aurait pu se rendre à son poste pour des raisons de santé<ref name="Chaix"/>. Il prit part en 1789 aux assemblées de la noblesse tenues à [[Périgueux]]<ref>{{Ouvrage | langue=fr | auteur1=Louis de La Roque et Edouard de Barthélémy | titre=Catalogue des Gentilshommes de Périgord | éditeur= | année=1864 | passage=7 | lire en ligne=https://books.google.fr/books?id=iMUEAAAAIAAJ&pg=PA7&dq=cremoux}}.</ref>. Marié en 1786 à Marguerite de La Faye de La Martinie, dont trois fils.
********* Pierre-Félix de Cremoux, né en 1791, promotion 1809 de l'[[École polytechnique (France)|École polytechnique]]<ref>[https://books.google.fr/books?id=aEEBAAAAYAAJ&pg=PA435&dq=cremoux&lr=&ei=MO4OSJT-LYXEyQTF9ZG3Ag#v=onepage&q=cremoux&f=false Histoire de l'Ecole Polytechnique, par A. Fourcy, 1828, page 435].</ref>, connu sous la [[Restauration (histoire de France)|Restauration]] sous le titre de « vicomte de Cremoux »<ref name="Chaix"/>, maire de [[Champcevinel]] de 1820 à 1831, puis de 1841 à 1872, dont deux filles<ref>[https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k209512h/f306.item Bulletin de la société des archives historiques, revue de la Saintonge et de l'Aunis, tome 11, 1891, page 300].</ref>. Il est conseiller municipal de Périgueux entre 1814 et 1818<ref name="Froidefond-listemaires"/>. Il est à ce jour le maire de Champcevinel ayant le cumul de mandats le plus long. Une résidence et une allée de Champcevinel portent son nom<ref>[https://www.sudouest.fr/dordogne/champcevinel/peu-de-travaux-cette-annee-4767579.php Article de Sud Ouest, par E. Rabot, 04/02/2016].</ref>{{,}}<ref>[https://www.geoportail.gouv.fr/carte?c=0.7269191031792018,45.2149011915198&z=20&l0=ORTHOIMAGERY.ORTHOPHOTOS::GEOPORTAIL:OGC:WMTS(0)&l1=GEOGRAPHICALGRIDSYSTEMS.PLANIGNV2::GEOPORTAIL:OGC:WMTS(1)&l2=GEOGRAPHICALGRIDSYSTEMS.CASSINI::GEOPORTAIL:OGC:WMTS(0)&l3=CLEFVERTE::GEOPORTAIL:OGC:WMS(1)&l4=GEOGRAPHICALGRIDSYSTEMS.ETATMAJOR10::GEOPORTAIL:OGC:WMTS(0)&l5=GEOGRAPHICALGRIDSYSTEMS.1900TYPEMAPS::GEOPORTAIL:OGC:WMTS(0)&l6=GEOGRAPHICALGRIDSYSTEMS.ETATMAJOR40::GEOPORTAIL:OGC:WMTS(0)&permalink=yes Carte sur Géoportail].</ref>.
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********* François-Adrien de Cremoux, mort en 1869 sans avoir été marié.
********* François-Adrien de Cremoux, mort en 1869 sans avoir été marié.
********* Ludovic de Cremoux, né en 1801, marié le {{date-|8 septembre 1828}} à Saint-Mesmin (Dordogne) à Clotilde de Bardoulat de Plazanet<ref>[https://archives.dordogne.fr/ark:43778/s005a2e84adf0740/1/21.fiche=arko_fiche_619271d0a6ca9.moteur=arko_default_6197500eceff4 Etat-civil en ligne de la Dordogne, Saint-Mesmin 1828.]</ref>, d'où descendance actuelle.
********* Ludovic de Cremoux, né en 1801, marié le {{date-|8 septembre 1828}} à Saint-Mesmin (Dordogne) à Clotilde de Bardoulat de Plazanet, d'où descendance actuelle.
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== Armes & titre ==
== Armes ==
''D'azur à trois grenades engrêlées d'or, feuillées et tigées de même, 2 et 1.''<ref name="Chaix"/><br>ou : ''D'azur à trois grenades d'or.'' <ref name="RIETSTAP-t1-p483">{{Ouvrage|auteur=J.-B. Rietstap|titre=Armorial général|tome=I|date=1884|page=483}}</ref><br>ou : ''D'azur, à trois grenades d'or feuillées et tigées du même, ouvertes de gueules.'' <ref name="FROIDEFOND">{{Ouvrage|auteur=Alfred de Froidefond|titre=Armorial de la noblesse du Périgord|éditeur=Impr. Dupont et Cie|lieu=Périgueux|date=1858|lire en ligne=https://archives.dordogne.fr/ark:43778/s005c40ab4a57271/1/24.fiche=arko_fiche_607890596a34b.moteur=arko_default_6076b1c79b335}}</ref>
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La famille de Cremoux n'est pas titrée.
La famille de Cremoux n'est pas titrée mais porte un titre « emprunté » de « vicomte »<ref>{{Ouvrage | langue=fr | auteur1=Charondas | titre=À quel titre | éditeur= | année=1970 | isbn= | lire en ligne=https://books.google.fr/books?hl=fr&id=QewIAQAAIAAJ&dq=titre+emprunt%C3%A9+vicomte+cremoux+charondas&focus=searchwithinvolume&q=cremoux}}.</ref> selon la terminologie utilisée par Philippe du Puy de Clinchamps (alias Charondas), titre dit aussi plus généralement [[titre de courtoisie]].

Ses membres se qualifièrent à partir du {{s-|XVIII|e}} de « vicomte de Bouloy »<ref>Par exemple [https://archives.dordogne.fr/ark:43778/s005a27ff0957b67/5a27ff0cd2f5e.fiche=arko_fiche_61927b6e9f407.moteur=arko_default_6197500eceff4 acte de mariage de 1786]</ref> et à partir de la Restauration de « vicomte de Cremoux ». On trouve cette qualification sur certains actes d'état civil jusqu'au début du {{s-|XX|e}}<ref>Par exemple [http://www.archinoe.net/v2/ark:/18812/b0a948f3e2e78937354b8297ff7a7b38 acte de mariage de 1902]</ref>.

En [[1789]], dans une procuration donnée pour l’assemblée des membres de la noblesse du Périgord, Pierre Augustin de Cremoux prend les qualités et titres de « vicomte et seigneur du Boulois, de Borie-Petit, la Jugie et autres lieux »<ref name="Froidefond-t2-p250">{{Ouvrage|auteur1=A. de Froidefond de Boulazac|titre=Armorial de la noblesse du Périgord|tome=2|éditeur=Impr. de la Dordogne|lieu=Périgueux|année=1891|passage=250|lire en ligne=https://archive.org/stream/armorialdelanob01boulgoog#page/n263/mode/2up/search/Cremoux}}.</ref>.


== Alliances ==
== Alliances ==

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Famille de Cremoux
Image illustrative de l’article Famille de Cremoux
Armes
Blasonnement D'azur à trois grenades d'or.
Pays ou province d’origine Périgord
Fiefs tenus Borie-Petit
Demeures Château de Borie-Petit
Hôtel de Cremoux
Charges Maire de Périgueux
Consul de Sarlat
Fonctions militaires Officiers
Récompenses militaires Ordre de Saint-Louis
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La famille de Cremoux (olim Cremoux) est une famille de la noblesse française subsistante, originaire du Périgord.

Elle compte parmi ses membres des officiers, des chevaliers de Saint-Louis, un avocat en Parlement et un maire de Périgueux au XVIIe siècle.

Histoire

En 1874 André Borel d'Hauterive écrit que selon deux jugements de maintenue de noblesse, le premier en date du rendu par monsieur de Pelot en faveur de Joseph de Cremoux, qui fût maire de Périgueux, et le second du [1] rendu par monsieur de La Bourdonnaye, la famille de Cremoux a une filiation authentique qui remonte à Guillaume de Cremoux, vivant en Sarladais vers 1500 et qualifié noble homme en 1546 dans le contrat de mariage de son fils Antoine[2].

En 1913 Gustave Chaix d'Est-Ange écrit : « Le travail de Borel d'Hauterive parait peu exact, au moins pour la partie antérieure au milieu du XVIIe siècle (...) Dans la réalité la famille de Cremoux, dont les premiers auteurs connus ne portaient pas de qualifications nobiliaires, parait s'être agrégée d'elle-même à la noblesse au cours du XVIIe siècle »[3]. Il indique également que d'après Borel d'Hauterive, ce Joseph de Cremoux, commissaire à la maréchaussée, aurait été maintenu dans sa noblesse le mais qu'il aurait eu à payer une taxe et que son nom ne figure pas sur les listes des gentilshommes de l'élection de Périgueux qui firent reconnaître leur noblesse lors de la grande recherche commencée en 1666, mais que toutefois ces listes sont incomplètes. Il ajoute enfin que son petit-fils, Jean-Baptiste de Cremoux, seigneur de Borie-Petit, eut en 1743 à soutenir un procès contre les habitants de Saint-Martin-de-Ribérac qui lui contestaient sa noblesse[3].

En 1584 et 1590 maitre Pierre Cremoux est mentionné (sans qualifications nobiliaires) comme receveur des tailles de Périgord[4],[5]. En 1593 Guillaume Crémoux, dit le vieux, est consul de Sarlat[6].

Henri Jougla de Morenas dans le Grand Armorial de France ne donne pas de filiation au delà de François de Cremoux, seigneur de Borie-Petit, marié en 1634 à Isabeau Martin et père de Joseph de Cremoux, maire de Périgueux en 1685[7].

Fernand de Saint-Simon dans le Dictionnaire de la noblesse français indique la famille de Cremoux agrégée à la noblesse et maintenue noble le [8]. En page 4 de cette ordonnance de maintenue, on lit « Nous, intendant susdit, avons déchargé ledit Joseph de Cremoux desdites assignation et sommation des 12 juin 1698 et 23 juin dernier, et, en conséquence, l'avons maintenu et gardé, maintenons et gardons ses enfants et postérité, nés et à naître en légitime mariage, dans la qualité de noblesse et d'écuyer, ordonnons qu'il jouira des privilèges et exemptions attribués aux gentilhommes, tant qu'il vivra noblement et ne fera actes dérogeants à noblesse, et qu'il sera inscrit dans le catalogue des nobles de cette généralité, conformément à la déclaration du roi du 4 septembre 1696. Fait à Bordeaux, le 10 juillet 1704. »

Gontran du Mas des Bourboux dans son ouvrage Le Périgord des "nobles" bourgeois du XVIIIe siècle écrit au sujet de la famille de Cremoux : « Le principe de noblesse de cette famille, maintenue lors de la seconde recherche le , est inconnu »[9].

La famille de Cremoux a été admise à l'Association d'entraide de la Noblesse Française en 2008 (acte récognitif : arrêt de la Cour des aides de Bordeaux du maintenant en sa noblesse Jean-Baptiste de Cremoux).

Possessions

Château de Borie-Petit à Champcevinel
Entrée de l'hôtel de Cremoux à Périgueux

Filiation

L'arbre généalogique qui suit est issu des travaux de Gustave Chaix d'Est-Ange publiés en 1913 qui apporte des corrections à celle qui a été publiée en 1874 par André Borel d'Hauterive[3].

  • Guillaume Cremoux vivant vers 1500 (information de Borel d'Hauterive issue des jugements de maintenues en la noblesse).
    • Jean Cremoux, marié à Antoinette Daultreny, fille d'un conseiller au sénéchal de Sarlat, d'où trois fils.
      • Guillaume Cremoux, bourgeois de Sarlat, marié en 1607 à Catherine de Tailhefer, sans descendance.
      • Guillaume Cremoux, dit le jeune, greffier civil et criminel au sénéchal de Sarlat, dont la descendance, demeurée roturière, s'éteignit en la personne de son petit-fils, Charles, avocat au parlement, mort prématurément en 1672[3].
      • Pierre Cremoux, receveur des tailles en l'élection de Périgord dès 1584, il avait épousé en 1585 Claire Petit, héritière du domaine de Borie-Boudy ou Borie-Petit situé près de Périgueux[3].
        • François Cremoux, sieur de Borie-Petit, commissaire pour la montre du vice-sénéchal en 1653[12], il avait été marié en 1634 à Isabeau Martin, nièce de Jean Martin, évêque de Périgueux.
          • Joseph Cremoux (ou de Cremoux) († 1710), sieur[13] de Borie-Petit, commissaire pour la montre du vice-sénéchal[12], commissaire à la maréchaussée (information de G. Chaix d'Est-Ange), officier au régiment de Touraine infanterie en 1679, maire de Périgueux de 1684 à 1685. Marié en 1666 à Marie Roche, fille d'un avocat de Périgueux , ils eurent plusieurs fils qui furent des officiers très distingués et dont l'aîné, Joseph, fut tué en 1697 au siège de Barcelone[3].
            • Jean-Valentin de Cremoux (1677-1755) seigneur de Borie-Petit, capitaine au régiment de Béarn marié en 1707, avec Isabeau Tortel de Chassenat.
              • Jean-Baptiste de Cremoux, seigneur de Borie-Petit né en 1709, épouse en 1756 Marie-Jeanne de La Broue de Vareilles.
                • Augustin de Cremoux, sieur de Borie-Petit, officier au régiment de Touraine. D'après Borel d'Hauterive, il aurait été admis parmi les pages du roi Louis XVI mais n'aurait pu se rendre à son poste pour des raisons de santé[3]. Il prit part en 1789 aux assemblées de la noblesse tenues à Périgueux[14]. Marié en 1786 à Marguerite de La Faye de La Martinie, dont trois fils.
                  • Pierre-Félix de Cremoux, né en 1791, promotion 1809 de l'École polytechnique[15], maire de Champcevinel de 1820 à 1831, puis de 1841 à 1872, dont deux filles[16]. Il est conseiller municipal de Périgueux entre 1814 et 1818[10]. Une résidence et une allée de Champcevinel portent son nom[17],[18].
                  • François-Adrien de Cremoux, mort en 1869 sans avoir été marié.
                  • Ludovic de Cremoux, né en 1801, marié le à Saint-Mesmin (Dordogne) à Clotilde de Bardoulat de Plazanet, d'où descendance actuelle.

Armes

D'azur à trois grenades engrêlées d'or, feuillées et tigées de même, 2 et 1.[3]
ou : D'azur à trois grenades d'or. [19]
ou : D'azur, à trois grenades d'or feuillées et tigées du même, ouvertes de gueules. [20]

La famille de Cremoux n'est pas titrée.

Alliances

Les principales alliances de la famille de Cremoux sont : Daultreny, Petit (1585), Tailhefer (1607), de Beaupoil de Saint-Aulaire (1615), Martin (1634), Roche (1666), de Bars (1667), de Monzie (1689), de Fumel-Montségur (1701), de La Broue de Vareilles (1756), de La Faye (1786, 1822), du Cheyron du Pavillon (1813, 1876), Bardoulat de Plazanet (1828), de Salviac de Vielcastel (1844), d'Abzac (1847), des Moulins de Leybardie (1863).

Notes et références

  1. ↑ Ordonnance de maintenue de noblesse du 10 juillet 1704 rendue pour Joseph de Cremoux : page 1, page 2, page 3, page 4 et page 5.
  2. ↑ André Borel d'Hauterive, Annuaire de la noblesse de France et des maisons souveraines de l'Europe, Monaco, Comte d'Angerville, (lire en ligne), p. 145.
  3. ↑ a b c d e f g h et i Gustave Chaix d'Est-Ange, Dictionnaire des familles françaises anciennes ou notables à la fin du XIXe siècle, t. XII, Évreux, impr. de C. Hérissey, (lire en ligne), p. 259-261.
  4. ↑ Inventaire sommaire des archives communales de Périgueux antérieures à 1790, Impr. R. Delage et D. Joucla, (lire en ligne), p. 363.
  5. ↑ Jean Tarde, Chroniques, H Oudin, (lire en ligne), p. 387.
  6. ↑ Jean Tarde, Chroniques, H Oudin, (lire en ligne), p. 390.
  7. ↑ Henri Jougla de Morenas, Grand Armorial de France, t. III, Paris, , p. 105.
  8. ↑ E. de Séréville, F. de Saint-Simon, Dictionnaire de la noblesse française, Paris, , p. 337.
  9. ↑ Gontran Du Mas Des Bourboux, Le Périgord des "nobles" bourgeois du XVIIIe siècle, Pilote 24 éditions, 2003, (lire en ligne), p. 221.
  10. ↑ a et b A. de Froidefond de Boulazac, Liste chronologique des maires de la ville et de la cité de Périgueux depuis 1200 jusqu'à nos jours, Périgueux, Impr. Dupont, (lire en ligne), p. 77.
  11. ↑ Jean Secret, Vieilles demeures des environs de Périgueux, Paris, Le Livre d'histoire, , p. 105.
  12. ↑ a et b Gontran du Mas des Bourboux, Le Périgord des "nobles" bourgeois du XVIIIe siècle, 2003, page 221.
  13. ↑ Inventaire sommaire des archives communales de Périgueux antérieures à 1790, Impr. R. Delage et D. Joucla, (lire en ligne), p. 37.
  14. ↑ Louis de La Roque et Edouard de Barthélémy, Catalogue des Gentilshommes de Périgord, (lire en ligne), p. 7.
  15. ↑ Histoire de l'Ecole Polytechnique, par A. Fourcy, 1828, page 435.
  16. ↑ Bulletin de la société des archives historiques, revue de la Saintonge et de l'Aunis, tome 11, 1891, page 300.
  17. ↑ Article de Sud Ouest, par E. Rabot, 04/02/2016.
  18. ↑ Carte sur Géoportail.
  19. ↑ J.-B. Rietstap, Armorial général, t. I, , p. 483
  20. ↑ Alfred de Froidefond, Armorial de la noblesse du Périgord, Périgueux, Impr. Dupont et Cie, (lire en ligne)

Bibliographie

  • André Borel d'Hauterive, Annuaire de la noblesse de France et des maisons souveraines de l'Europe, Monaco, comte d'Angerville, (lire en ligne), p. 145.
  • Gustave Chaix d'Est-Ange, Dictionnaire des familles françaises anciennes ou notables à la fin du XIXe siècle, t. XII, Évreux, impr. de C. Hérissey, (lire en ligne), p. 259-261.
  • Camille-Philippe Dayre de Mailhol, Dictionnaire historique et héraldique de la noblesse française, rédigé dans l'ordre patronymique d'après les archives des anciens parlements, les manuscrits de d'Hozier et les travaux des auteurs, contenant un vocabulaire du blason, la notice des familles nobles existant actuellement en France avec la description et le dessin de leurs armes., Maisons-Laffitte, Imprimerie Ch. Lépice, (lire en ligne), p. 972.
  • Jean Secret, Vieilles demeures des environs de Périgueux, Paris, Le Livre d'histoire, , p. 105-108.
  • P. Huet et A. de Saint-Saud, Généalogie de La Faye en Périgord, Bergerac, Castanet, 1900, notice en page 213
  • Ludovic de Magny, Armorial de la France, page 153
  • Gontran du Mas des Bourboux, Le Périgord des "nobles" bourgeois du XVIIIe siècle, Pilote 24 édition, 2003, page 221
  • Gontran du Mas des Bourboux, L'ancienne noblesse du Périgord subsistant en Dordogne, Pilote 24 édition, 2001, page 12
  • Gontran du Mas des Bourboux, Maintenues et armorial de la noblesse du Périgord sous Louis XIV et la régence, Mémoire et documents, 2006, page 141
  • Régis Valette, Catalogue de la noblesse française, catalogue provincial sous Louis XVI, au XIXe siècle et au XXIe siècle, R. Laffont, 2002, pages 69, 343, 345
  • Bottin mondain, multiples éditions dont celle de 2012 page 609
  • Who's Who in France, édition 2018 parue en 2017 ou site internet
  • Bulletin de la Société Historique et Archéologique du Périgord, tomes 12, 16, 31, 46, 49, 52, 65, 87, 90, 125, 128...
  • Le Mémorial de la Dordogne, no 830 du  : nécrologie concernant Jean-Marie de Cremoux
  • Annales agricoles et littéraires de la Dordogne (éditées par la Société d'agriculture, sciences et arts de la Dordogne), entre autres tomes 6, 11 18, 28, 31, 32, 34, 38 et 39 ; voir en particulier : tome 31 (1870) et tome 32 (1871)
  • Le Gaulois, 2ème année, n°412, 21/08/1869
  • Le Figaro, 16/11/1917, entrefilet sur la citation à la croix de guerre avec étoile de vermeil du sergent Ludovic de Cremoux
  • Le Sport, 13/01/1892, 39e année, 2e série, n°4
  • Joseph Hubert Willems, H. Lamant et Jean-Yves Conan, Armorial français, volume Cousty-Croix, 1971, page 113

Articles connexes

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